1er mai 2017, un premier mai pas comme les autres

Dans l’entre deux tours de la présidentielle, la CFDT a pris ses responsabilités très tôt face à la menace réelle que représentait la présence de l’extrême droite au second tour et a appelé sans

ambigüité à « mettre un bulletin Macron dans l’urne ».

 CFDTiste depuis toujours, je n’en attendais pas moins de mon syndicat. Pas de ni-ni qui tienne pour nous, démocrates si attachés à notre République!

Aussi, je suis allée à Paris au rendez-vous de la place Stalingrad, lundi mai à 11h pour soutenir l’initiative de Laurent Berger d’un grand rassemblement républicain, avant le traditionnel défilé. La CFDT n’était pas seule, de nombreux organismes, associations et acteurs de la société civile nous ont rejoints : l’UNSA, la FAGE,  la Ligue de l’enseignement, l’Alliance des femmes pour l

a démocratie, SOS-Homophobie, France Terre d’Asile, la Mutualité française, SOS-Racisme, etc.

La culture aussi était représentée comme ici, le théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine.

Pourquoi est-il aussi important à mes yeux de ne pas s’abstenir : plus le pourcentage du FN serait faible au second tour, plus la probabilité de le faire reculer dans les consciences serait grande. Là est bien l’enjeu.

Et rappelons-le, cet appel collectif, de « toutes ces organisations qui veulent construire une parole collective et une action de progrès », selon les mots de Laurent Berger, ne vaut pas chèque en blanc ou adhésion au programme d’Emmanuel Macron : « Dès le 8 mai, nous ferons entendre le besoin de justice sociale, de services publics de proximité, de démocratie » des citoyens français, a prévenu le secrétaire général de la CFDT. Et il a relevé l’appel lancé par la Ligue de l’enseignement à « prendre date et faire converger nos organisations pour agir au niveau local là où le FN est présent » : « Nous devons être constants dans cet effort et construire ensemble des réponses adaptées ! »

Lydie, adhérente au SGEN-CFDT de Haute-Normandie