AESH : on exige des améliorations !

Nous avons été reçus deux fois au rectorat de Rouen. Au-delà des excuses, nous attendons que les promesses données aient un véritable effet.

Le Sgen-CFDT Haute-Normandie est mobilisé depuis longtemps concernant les conditions de travail des AESH.

Nous pointions déjà des dysfonctionnements au mois de mai. Personne ne répondait au téléphone de la DAPAEC.

Le rectorat, conscient des problèmeSUPPRESSION DES SERVICESs, a décidé de prendre le dossier en charge directement. Depuis c’est pire car les salaires n’ont pas été versés ni les contrats signés !

Pour la première fois, une délégation d’une trentaine d’AESH accompagnés par les organisations syndicales a été reçue au rectorat le 9 octobre

Nous y sommes retournés le 20 novembre pour rappeler les dysfonctionnements qui ont continué :

Les notifications pour pôle emploi n’ont pas été envoyées, ce qui ne permet même pas de toucher la prime d’activité ! Le Sgen-CFDT a demandé au ministère un dédommagement pour tous ceux qui n’ont pas reçu leur salaire de septembre et octobre et qui ont eu des désagréments auprès des banques.

Pour beaucoup, le calcul sur le pourcentage de la quotité de travail est arrondi au chiffre inférieur, ce qui entraîne une perte de salaire jusqu’à une douzaine d’euros.

De nombreux contrats n’ont pas été renouvelés sans raison apparente.

La nouvelle organisation en Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé (PIAL) est imposée aux chefs d’établissement sans explication. Certains AESH courent d’un établissement à l’autre pour suivre plusieurs élèves. D’autres ont des trous dans l’emploi du temps, ce qui les oblige à attendre toutes les journées sans salaire.

 

une circulaire présente les nouveaux droits des AESH :

https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=142518

Elle permet d’être employé pour 3 ans renouvelables, cela laisse espérer que les problèmes de contrat seront moins importants l’an prochain. En attendant, certains attendent encore leur contrat !

Au bout de trois ans, l’indice appliqué doit être réévalué après un entretien obligatoire (qui pourtant n’a pas toujours lieu).

Le temps de déplacement entre deux établissements doit être compté comme du temps de travail.

Pour les CDI, l’indemnité compensatrice CSG n’est plus versée, le rectorat doit se pencher sur le sujet ainsi que sur celui du nouveau contrat qui les concerne.

Le Sgen-CFDT revendique des formations en plus des 60 heures, des formations communes à l’ensemble des acteurs : enseignants, AESH, Atsem  pour l’inclusion de tous types d’élèves à besoins particuliers.

Nous organisons une réunion pour faire le point avec les AESH :

le jeudi 19 décembre de 17 heures à 19 heures

à la CFDT, au 25 place Gilles Martinet à Sotteville.