Lors du CTSA (Comité Technique Spécial Académique) du 3 décembre 2019, le SGEN-CFDT a lu devant la rectrice et les membres du comité la déclaration préalable.
Le syndicalisme est le moyen de défendre les intérêts collectifs et individuels des personnels. Il permet de se faire entendre et de trouver des solutions à des problématiques en ayant comme prérogative d’améliorer les conditions de travail.
Le choix syndical est hétérogène afin que chaque collègue puisse trouver dans tel ou tel syndicat, les valeurs, les méthodes et les personnalités avec lesquelles être en accord. Il n’y a pas de mauvais choix, il y a juste le choix qui est proposé aux personnels. C’est pourquoi, le Sgen-Cfdt préfère dorénavant avancer de façon autonome avec ce qui fait son originalité : être un syndicat général qui fait collaborer ensemble tous les acteurs de l’Éducation.
L’autonomie a pour nous une double lecture :
– vis-à-vis des autres syndicats afin que chacun puisse s’exprimer librement sans se sentir muselé ;
– vis-à-vis de l’Administration sans succomber à la tentation de la complaisance.
Le SGEN-CFDT veut travailler collectivement avec les personnels et l’Administration afin de renforcer le dialogue et d’améliorer les conditions de travail.
L’ordre du jour du CTSA est le suivant :
1 – Examen et approbation du procès-verbal du CTSA du 13 juin 2019.
Après la notification d’une modification demandée par une OS, le procès-verbal a été approuvé.
2 – Construction de l’académie de Normandie : dispositifs d’accompagnement des personnels
Le DRH et la psychologue du travail ont présenté le dispositif de prévention des risques psycho-sociaux en partenariat avec l’ARACT qui est l’Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail. Elle exerce une mission de service public : favoriser l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises régionales. Il existe un dispositif expérimental à Caen depuis 2017 ainsi que dans cinq autres académies. Ce dispositif se mettra en place à Rouen dans les prochaines semaines. L’Administration communiquera à ce sujet.
Ce dispositif et a pour but de faire participer les personnels sur la base du volontariat afin d’identifier des problématiques et de trouver des solutions.
Ce dispositif fait échos à une demande du SGEN-CFDT concernant les EDD, des Espaces De Dialogue mentionnés dans la déclaration préalable. Le DRH a repris le terme de « facilitateur » suggéré par le SGEN-CFDT qui serait le chargé de ressources humaines de proximité.
Les fiches des différentes divisions ont fait l’objet d’échanges entre les OS et l’Administration. Un organigramme de l’académie sera diffusé en début d’année 2020.
Madame la rectrice et le secrétaire général d’académie ont confirmé l’arrivée d’une partie des services de Jeunesse et Sports au rectorat. Les modalités d’installation ne sont pas encore arrêtées.
Dans le cadre de la DAFIS, « Chorus » reste en bi-site en 2020.
Concernant la DEC, le bureau des sujets demeure en bi-site.
Pour la DAPAEC, madame la rectrice a précisé sa volonté de tout mettre en place pour que la situation des AESH non payés à la rentrée scolaire 2019 ne se reproduise plus.
Dans sa déclaration préalable, le SGEN-CFDT fait mention du travail formidable réalisé par les collègues de la DAPAEC et demande une reconnaissance de leur investissement sans faille pour tenter de résoudre les problèmes intolérables qui ont touché les personnels AESH.
Concernant la DAJEC, future DAJ, il a été évoqué une nécessaire évolution et amélioration des services et des réponses apportés dans le cadre des fonctions de la division.
Le SGEN CFDT apporte son soutien à la DAJEC dans cette période incertaine de fusion de ses services et souhaite un réel accompagnement des équipes avec la mise en place de formation pour rendre possible cette montée en compétences.
3 – Information sur l’incendie de l’usine Lubrizol
Madame la rectrice a précisé : « qu’en cas de crise, c’est le préfet qui est à la manœuvre ».
L’Administration réaffirme avoir suivi le protocole et précise que les personnels peuvent prendre rendez-vous avec la médecine de prévention.
Un RETEX (Retour d’expérience) est prévu cette semaine.
Le SGEN-CFDT conseille à chaque personnel concerné d’envoyer au service médical en copie aux médecins de prévention, leur arrêt maladie mentionnant le lien avec l’incendie de l’usine Lubrizol en demandant explicitement qu’il soit archivé dans son dossier médical.
Il est toujours possible de remplir le « registre sécurité » situé à l’accueil en précisant la date et les symptômes ressentis tels que nausées, maux de tête etc.
4 – Point sur les travaux
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Au rectorat 1 :
– Remplacement des stores ;
– Suite des travaux de peinture ;
– Vérification des systèmes du type CTA suite à l’incendie de l’usine Lubrizol. Des filtres ont été changés dans les locaux 38 et 39 de la DEC. Une commande de filtres a été réalisée pour l’ensemble des bâtiments ;
– Opération de reprise du SSI (Système de Sécurité Incendie) et courants faibles. Les travaux se dérouleront de 2020 à 2021 ;
– Restauration du portail du boulevard des Belges. En attendant cette restauration, un des piliers nécessite une mise en sécurité prévue avant les congés de décembre.
– Passerelles métalliques entre les bâtiments A et B : un maître d’œuvre va être désigné en 2020.
– Opération de reprise des plafonds du salon Corneille et de la salle des Villes.
– Reprise du dallage des terrasses.
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Au rectorat 2 : réfection de l’escalier intérieur principal.
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DSDEN 76 :
– Travaux de réfection de la totalité de l’installation électrique ;
– changement de stores ;
– changement de filtres suite à l’incendie de l’usine Lubrizol ;
– Travaux de réfection des toitures prévus en 2021.
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DSDEN 27 :
– Travaux sur les façades et toitures terrasses.
4 – Questions diverses
Le SGEN-CFDT a déposé au Secrétariat général les questions suivantes :
– Programmation des badges d’accès au parking
Suite à un audit, il a été préconisé d’empêcher la sortie en cas d’intrusion.
Pour sortir comme piéton sans badger, il faut donc appuyer sur le déclencheur manuel vert comme ci-dessous.
Le SGEN-CFDT continue à demander soit :
– le retrait de l’obligation de badger pour remonter du parking ;
– de badger pour descendre au sous-sol.
En effet, un individu mal attentionné (même s’il a donné un nom à l’accueil) peut descendre sans difficulté au sous-sol et lui aussi pourra sans problème ressortir en appuyant sur le boitier vert.
Pour le SGEN-CFDT, la question de la sécurité se pose encore aujourd’hui.
– Eclairage du sous-sol et de l’escalier
L’éclairage fonctionne avec une minuterie. Il est recommandé d’appuyer sur l’interrupteur avant de s’engager dans l’escalier qui mène au sous-sol afin de ne pas risquer de se retrouver dans l’obscurité en chemin.
– Le ménage dans les locaux
L’équipe d’entretien est constituée de 9 personnels, soit 8.5 ETP. La surface par agent au rectorat est de 1235m2 contre 1800m2 en EPLE. La surface à nettoyer est de 35m2 par agent et par heure, ce qui comprend le sol, le dessus des bureaux et les clenches.
Le SGEN-CFDT persiste à dire que les conditions de travail des collègues d’entretien ne leur permettent pas, dans les faits, d’atteindre ces objectifs.
– Les stores
Les travaux se dérouleront en soirée afin d’éviter de perturber l’organisation des services. Les personnels seront prévenus des dates d’intervention afin de procéder à un rangement pour libérer l’espace.
– Les conteneurs à papier
Depuis le passage de la commission de la commission de sécurité du 21 novembre dernier, il n’y a plus de conteneur à papier dans les étages.
Pour le SGEN-CFDT, les personnels administratifs n’ont pas à pallier le nombre insuffisant d’agents d’entretien en ajoutant ce travail à leurs missions qui sont déjà denses.
Par ailleurs, le nouveau local à poubelles a amputé le parking de trois places de stationnement. Cela est regrettable dans un contexte où le nombre de places de parking est insuffisant pour satisfaire la demande.
Une information concernant la procédure à suivre pour les conteneurs à papier sera envoyée aux personnels.
– La mise à disposition d’un local pour les mamans allaitantes
Le SGEN-CFDT demande pour les collègues « mamans allaitantes » d’avoir un accès à un local où les conditions d’hygiène sont suffisantes afin de pouvoir « tirer leur lait » au rectorat et dans les DSDEN.
L’Administration dit procéder au cas par cas en fonction des demandes.