Droit de retrait; Lubrizol

Les problèmes posés par l'accident de jeudi 26 septembre sont de deux ordres :
le problème de fond sur la localisation de ces usines et la réaction des autorités suite à l'événement.

Sur l’existence de  Lubrizol à proximité du centre de l’agglomération, c’est le résultat de l’urbanisation qui s’est faite depuis les années 50. Elle est inéluctable et encore heureux que l’écoquartier Flaubert prévu juste à côté soit encore à l’état de projet. Il va falloir le temps de l’enquête sur les circonstances de l’accident et poser le problème global de la présence de ces entreprises aussi près de Rouen.

En urgence, se pose le problème de la réaction des autorités préfectorales et le système d’alerte qui a visiblement dysfonctionné, alerte tardive quand elle a eu lieu. Les consignes données aux écoles et établissements ont été très variables : collèges Fontenelle fermé alors que des écoles voisines étaient ouvertes, les maires eux-mêmes ne comprenaient pas ces consignes.

Les paroles rassurantes  des autorités ne convainquent pas la population depuis l’intervention d’un scientifique au journal télévisé au lendemain de Tchernobyl. Il sera difficile de faire le bilan de cette catastrophe au niveau de la santé à long terme pour les fumées et les suies qui sont tombées sur les habitants, les animaux et la végétation.

De ce fait, il faut voir au cas par cas la situation de chaque école, le ministre lui-même qu’elles pouvaient rester fermées si les travaux de nettoyage n’étaient pas terminés, le droit de retrait existe justement pour ce genre de situation.

Contactez-nous en cas de difficulté

rouen@sgen.cfdt.fr