APC et temps de travail des Professeurs des Ecoles

Le Sgen-CFDT revendique une prise en compte de tous les temps de travail des enseignants dont le temps invisible en dehors de la présence des élèves. Appeler au boycott des APC, c'est s'exposer à des sanctions financières et cela ne résoudra pas la question de la charge de travail.

Les Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) font partie du temps de travail des enseignants

Le Sgen-CFDT n’appelle pas à boycotter les APC car notre organisation considère que cette modalité pédagogique est intéressante, malgré les difficultés de mise en oeuvre.

Le Sgen-CFDT informe les collègues que l’APC faisant partie intégrante du service, ne pas le réaliser expose à un retrait de traitement de 1/30ème.

Chaque DASEN est légitime à ordonner ces retraits dès lors qu’une partie du service n’est pas réalisé.

Les Directeurs n’ont pas à remonter les noms des enseignants réfractaires à l’APC. C’est bien au supérieur hiérarchique, l’IEN de circonscription,  d’assurer cette fonction de contrôle.

Les APC : un temps de travail bénéfique aux élèves

Pour le Sgen-CFDT, ces APC permettent aux enseignants de travailler autrement et de mettre en place des fonctionnements pédagogiques différents (travail en petits groupes, sur des outils numériques, avec des animateurs), autour de projets. Ces temps de travail sont très appréciés, des élèves et des enseignants.

Le Sgen-CFDT revendique la prise en compte du temps de travail invisible

Tous les enseignants le savent, leur temps de travail ne se limite pas à la seule présence devant les élèves. Une étude récente a ainsi  montré qu’un enseignant du premier degré passait en moyenne 44 heures par semaine à travailler pour sa classe.

Il conviendrait donc de raisonner autrement.

Pour le Sgen-CFDT, en accord avec ses résolutions de congrès sur le temps de travail, la réflexion doit être menée en partant de la base légale de la durée de travail (et pas de service) des fonctionnaires.

Parler seulement de l’APC, c’est s’attacher à un seul élément du temps de travail des enseignants du premier degré. C’est jeter un voile pudique sur la charge globale de travail. C’est surtout omettre toute la partie invisible de ce travail.

Ce n’est pas le choix du Sgen-CFDT qui entend mener une réflexion globale sur ce temps de travail : une démarche sans doute moins populiste mais plus durable !

Le Sgen-CFDT, soucieux de ne pas mettre en difficultés les enseignants, n’appelle pas au boycott de l’APC.

Il revendique une réflexion globale sur le temps de travail des enseignants du premier degré.