Le Sgen-CFDT a interpelé le ministre de l’Éducation nationale sur les enjeux liés à la santé scolaire aux deux entretiens, fin mai et début juin 2017. Avec son syndicat le Snamspen-Sgen-CFDT, il demande une audience sur la santé scolaire, et la situation des médecins de l’Éducation nationale.
Mise à jour, 20 juin 2017 : le Sgen-CFDT reçu en audience le 5 juillet à 16h30
Le Sgen-CFDT a rencontré à deux reprises Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale pour un tour d’horizon assez large des sujets en début de mandature. A chacune de ces rencontres, nous avons mis à l’ordre du jour la politique de santé scolaire et en particulier les problématiques concernant les médecins de l’Éducation nationale.
Nous avons indiqué au ministre notre demande de mener un travail sur la santé scolaire : à la fois la politique de santé scolaire et les conditions de travail des personnels qui contribuent à cette mission.
Une politique de santé scolaire ambitieuse
Pour le Sgen-CFDT et son syndicat de médecins le Snamspen, l’Éducation nationale, par sa politique de santé scolaire contribue et doit continuer de contribuer à une politique de santé publique fondée sur la prévention. La santé scolaire doit permettre de réduire les inégalités d’accès à la prévention, au diagnostic et au soin pour contribuer à ce qu’au sein de l’école nous portions un regard bienveillant sur l’élève dans sa globalité.
Une politique de santé scolaire articulée à l’objectif d’une école inclusive
La politique de santé scolaire est articulée à l’objectif d’une école inclusive, en capacité de s’adapter aux élèves et à leurs besoins pour mieux apprendre. Il ne s’agit pas de médicaliser ou d’externaliser à outrance, mais d’articuler différentes expertises sur les difficultés rencontrées par les élèves dans leurs apprentissages afin de définir les formes d’accompagnement les plus pertinentes au sein de l’Éducation nationale.
Des personnels en nombre suffisant et reconnus
Pour y parvenir, le Sgen-CFDT revendique des équipes pluriprofessionnelles complètes partout. Or malgré les créations de postes ces dernières années tant pour les médecins, les infirmiers et infirmières, les assistants et assistantes de service social, les psychologues scolaires et COP, que pour les AESH et AVS, le compte n’y est pas. Il faut donc poursuivre les efforts budgétaires en la matière.
Il faut aussi s’assurer que ces postes sont suffisamment attractifs pour que les recrutements soient fructueux. Trop de postes de médecins par exemple ne sont pas pourvus faute de personnel à affecter. Le Snamspen et le Sgen-CFDT ont à plusieurs reprises souligné cette problématique en particulier devant le comité technique ministériel de l’Éducation nationale.
Cette attractivité repose nécessairement sur plusieurs piliers : informations aux étudiant.e.s sur ces carrières, rémunération, perspectives de carrière, accès à l’emploi titulaire pour les contractuel.le.s. En ce qui concerne les médecins nous avons rappelé que le texte de transposition de PPCR n’avait pas encore été publié et que l’engagement avait été pris d’ouvrir aussi des négociations sur la grille de rémunération de l’emploi fonctionnel de médecin conseiller technique.
Sur l’ensemble de ces sujets, le Sgen-CFDT et le Snamspen demandent à être reçus rapidement pour avancer sur le fond du dossier et afin que les personnels aient des perspectives d’amélioration de leurs conditions d’exercice et de reconnaissance de leurs missions.
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